Dans son sermon du vendredi 7 octobre 2022 dernier lors du Maouloud, cérémonie commémorative de la naissance du messager d’Allah, l’imam Dramé Moussa, imam principal de la grande mosquée Fatima Zahra de Grand-Bassam, par ailleurs ambassadeur de la paix, a dénoncé une utilisation abusive, détournée et dénaturée du vocable »djihadiste ».
De ses explications, il ressort que le »djihad », est un mot arabe à caractère spirituel et sacré qui signifie »L’effort ». On ne peut donc l’attribuer à un criminel. Le »djihadiste » est donc celui qui travaille et fait des efforts sur lui même pour se rapprocher d’Allah. Il ne saurait tuer son prochain. Un acte qualifié abusivement de »djihad », mais en réalité détourné et manipulé à dessein. D’où son injonction à cesser de créer la confusion malsaine autour de ce thème.
<<Fermez cette page qui a été entretenue par les ennemis de l’islam depuis des siècles. Cette page qui ne fait que créer des soucis entre les habitants de la terre…>> a-t-il martelé.
Dans son développement il a également expliqué que ceux qui commettent des atrocités ne sont pas des »djihadistes » selon l’étymologie du mot et les valeurs islamiques. <<Un criminel est un criminel. Celui qui tue est un criminel, un bandit. En aucun cas celui là, ne peut s’appeler djihadiste. On connaît leurs noms. Ce sont des drogués, des trafiquants de drogue qui tuent les musulmans au nord du Cameroun… Qui sont aux frontières de la CI…>>
Il poursuit en expliquant que l’islam d’Allah est un islam qui enseigne la paix, la non violence. C’est un islam qui est contre le racisme; un islam qui enseigne la mondialisation, la globalisation et le dialogue interreligieux.
<<Je voudrais donc inviter l’ensemble de ceux qui utilisent ce mot abusivement dans les medias et les discours à arrêter. Eux ce sont des criminels, des tueurs. Ils font leurs affaires de drogue, il faut les appeler par ce nom.>> a-t-il conclue tout en invitant les jeunes à ne pas se laisser abuser.
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